Le soleil, que les professionnels du tourisme surnomment "l'or blanc", était bien présent à Aalter. Un peu trop même, et c'est sous une véritable canicule que se sont déroulées les 11 courses au programme de l'après-midi.

Par rapport à l'année précédente, le tracé avait été raccourci pour être ramené à 3.370 mètres et était emprunté en sens inverse. Les organisateurs avaient fait des efforts pour aménager des zones de dégagements dans les virages et canaliser le public très nombreux derrière des barrières. Mais le principal problème subsiste: l'état du revêtement fait de plaques de béton grossièrement rejointoyées. Dans les lignes droites, les motos sautent tellement qu'elles demeurent à peine sous le contrôle des pilotes. On n'ose imaginer les conséquences d'une sortie de route d'une Superbike lancée à plus de 200 km/h qui irait percuter des barrières derrière lesquelles le public serait massé. C'est la raison pour laquelle les Superbikes avaient boycotté l'épreuve en 1993. Cette année, l'unanimité n'a pu se faire parmi les pilotes et, après que certains se soient présentés au départ, les autres ont dû suivre par respect envers leurs sponsors. Richard Hubin a été le seul à s'abstenir.

Est-ce dû aux vacances ou au manque d'attrait de ce circuit, mais le nombre de participants était assez réduit dans presque toutes les catégories.

Les vainqueurs des différentes courses ont été Frédéric Noël (Cyclos), Peter Depret (50cc), Jean-Claude Baele (Promos 125cc), Rudi De Groote (Promos 250cc), Christian Rouxhet (Série 400cc Inter), Didier Jadoul (Série 400cc Junior), Tom Bleys (125cc), Eric Hubert (250cc), Tom Scheerlinck (BOTT), Christian Rouxhet (Monobikes), Patric Orban (Supersport) et Patric Orban (Superbikes).

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