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Amis des motos et des avions, bonjour.


Natif des environs du circuit de Spa-Francorchamps, j’ai été attiré par les sports mécaniques dès ma plus tendre enfance.

Mais lorsque j’étais adolescent, je ne rêvais que de piloter des avions. Malheureusement, à 18 ans, j’ai été écarté lors des épreuves de sélection à la Force Aérienne Belge par un léger problème de daltonisme.

Début des années 70, mes premiers salaires ont été investis dans l’achat d’une voiture (une R8 de chez Renault, pas de chez Audi !), d’une caméra Super 8 puis d’un appareil photo (Praktica avec objectif Soligor 200 mm).

Nous étions une bande de copains à suivre les exploits des équilibristes à 4 roues sur le circuit de Francorchamps, mais également à Zolder, Nivelles et au Nürburgring, le long des courses de côtes et dans les bois parcourus par les rallyes (Boucles de Spa, 12 Heures de l’Est).

En 1971, un copain m’a attiré à la première édition des 24 Heures de Liège à Zolder. Je ne savais pas encore que je serais fidèle aux 32 éditions de cette épreuve disputées à partir de 1973 jusqu’en 2003 à Francorchamps et suspendue (provisoirement je l’espère) depuis 2004.

En 1974, un autre copain m’a fait découvrir les courses de côtes motos et l’ambiance très « Joe Bar Team » qui y régnait.

En 1975, grâce à Jules Nies, un des pilotes les plus populaires à cette époque, j’ai eu la chance de commencer à collaborer comme photographe free lance pour Moto Revue puis pour Flash Moto

Devenu Moteur fin des années 70, ce magazine réservait une place de plus en plus restreinte à la moto. Pierre Capart et Luc Paquier l’ont alors quitté pour fonder « Moto 80 » et je les ai suivis pour relater par l’image et le texte les aventures des pilotes de vitesse belge dans le cadre des Championnats de Belgique de « courses sur route ».

La technique a fortement évolué depuis cette époque, et pas seulement pour les motos. Moto 80, à l’origine publié sous forme de journal noir et blanc, est devenu un splendide magazine tout en couleur imprimé sur du papier de qualité.

La grande révolution en ce qui me concerne a été le passage de la photographie argentique, où l’on limitait le nombre de prises de vue vu le coût des films, de leur traitement et du tirage des photos, à la photographie numérique où les clichés, tant qu’ils ne sont pas imprimés, ne « coûtent rien », même si le coût du matériel (appareils photos, matériel informatique et software) a fortement augmenté.

Mais quand on aime, on ne compte pas !

A partir de 2005, le nombre d’épreuves du Championnat de Belgique de courses sur route a fortement diminué. Pour meubler les week-ends devenus libres, j’ai décidé de renouer avec ma première passion et je vais « shooter » des avions lors des meetings aériens ou de « spotter days ».


Mon épouse Patricia a toujours partagé mes passions. Retenue auparavant à la maison par l'éducation des enfants, elle peut enfin m'accompagner sur les circuits et les aérodromes, et me seconde (photos et notes) dans la réalisation des reportages pour Moto 80.


Le nombre de clichés réalisés a donc crû de façon exponentielle et nous trouvions dommage que, à part pour ceux parus dans Moto 80, peu de personnes pouvaient en profiter.

C’est pourquoi nous avons finalement décidé de créer et mettre en ligne notre propre site internet, celui que vous consultez actuellement avec, nous l’espérons, beaucoup de plaisir.


Guy & Patricia THONUS