Evénement à Gedinne puisque, contrairement à une tradition établie depuis plusieurs années, le soleil était présent le 17 juillet 1983 et de façon trop généreuse même puisque le goudron s'était mis à fondre en plusieurs endroits, provoquant quelques chutes sans gravité.

Pourtant les commissaires de piste n'avaient pas épargné leurs efforts sous la canicule, recouvrant les plaques de goudron liquide avec du ciment suivi d'un brossage énergique et signalant ces endroits avec le drapeau rayé jaune et rouge. Mais dans le feu de l'action, certains pilotes avaient perdu ce problème de vue.

D'autre part, avec la température élevée, on pouvait craindre pour la solidité des moteurs. Les casses mécaniques ont heureusement été peu nombreuses car, à l'exception des 125 cc et des Promos, les plateaux étaient peu fournis.

Un pilote ne regrettera certainement pas sa participation à l'épreuve de Gedinne. Profondément déçu après son abandon à Francorchamps à cause d'une stupide casse mécanique, Michel Siméon rêvait de revanche afin de prouver à ses nombreux supporters et à ses fidèles sponsors qu'il reste l'un de nos meilleurs pilotes de vitesse. L'occasion lui en a été donnée deux fois à Gedinne et il ne les a pas manquées, remportant les deux courses réservées aux 250cc, d'abord devant les Belges sur le sec puis la super-finale sous la pluie.

Les autres vainqueurs de la journée ont été Guy Muyters (80cc), Chris Baert (125cc), le Japonais Fukuda (250cc Etrangers), Bernard Denis (500cc I+N), Michel Simul (Promos), Dimitri Kempeneers (Superbikes) et les Suisses Christinat-Rothenbuhler (Side-cars).

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