En prologue des 24 H de Liège, le Trophée Europa, qui mettait face à face les Kawasakistes français de la Coupe Kawasaki et belges du Casque Samouraï, allait démontrer une fois encore la suprématie totale des premiers nommés.
C’est là chose tout à fait normale, puisque les Français avaient déjà l’expérience de plus d'une vingtaine de courses, ce qui était loin d'être le cas de nos compatriotes. D'autre part certains participaient aux 24 Heures et ne désiraient pas prendre de risques à quelques heures du départ.
Quoiqu'il en soit, au vu des résultats des entrainements, on constatait que deux Belges,
Bernard Dujardin et Robert Gramme, se trouvaient noyés parmi les Français dans les 10 premiers chronos.
Premier temps des essais, le Français Roland Bataille chutait aux Combes sans gravité peu après le départ. En tête, la bagarre était pour le moins serrée. Huit pilotes au coude à coude pour la victoire ! Sept Français et un Belge…
Dujardin se débattait tant bien que mal contre ce véritable bal du 14 juillet. Les autres avaient pourtant plus d'expérience. Seguela, Samin, Simonin, Thomas, Guillerme, Foray et Tabarly jouaient au chat et à la souris avec notre compatriote. À ce petit jeu, Pierre-Etienne Samin devait être le plus malin et négocier la Source, le dernier virage avant l’arrivée, de main de maître pour remporter une victoire relativement facile.
Quant au Duj', il sauve l’honneur national en montant sur la dernière manche du podium. Le deuxième Belge, Robert Gramme, se classe 12ème devant les autres Belges, dans l’ordre Cédric Orban, Gérard Laret, François Paternoster, Benoît Claus, Pierre Van Ginneken et Joël Dumont.
Malheureusement au cours de cette épreuve, une chute devait se produire dans le Raidillon, qui allait être lourde de conséquence. Le Belge Henry Hanssens prenait trop large dans le Raidillon, heurtait les bottes de paille et chutait. Le pilote qui le suivait immédiatement,
ne pouvait l’éviter et le heurtait. Immédiatement, on sut que ses blessures étaient graves. Transporté au centre chirurgical de Stavelot, il devait y décéder peu après. Le soir même, tous les pilotes unanimement laissèrent leurs prix à l'intention de la petite fille du pilote. Ce n'était peut-être pas grand’chose, mais le geste était beau et éloquent de la tristesse générale.
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