[creation site internet] [logiciel creation site] [creation site web] [bikesnplanes_archives]
[bikesnplanes_Index]
[bikesnplanes_motos]
[bikesnplanes_archives]
[bikesnplanes_avions]
[bikesnplanes - Photos divers]
[bikesnplanes - Qui sommes-nous ?]
[bikesnplanes - Contact]
[bikesnplanes - Liens]
[bikesnplanes_archives_Années 2000]
[Chimay_20040530_S125]
[Chimay_20040530_Monob450]
[Chimay_20040530_SC]
[Chimay_20040530_Probike]
[Chimay_20040530_250cc]
[Chimay_20040530_Monob650]

Le Circuit de Vitesse International Motos de Chimay, qui a succédé au Grand Prix des Frontières, dénomination interdite par la F.I.M. qui la réserve aux manches du championnat du Monde, est traditionnellement disputé le dimanche de la Pentecôte. La manifestation 2004, qui en était à sa 73ème édition, restera parmi les mauvais souvenirs.

Le fonds de l'affiche était uniformément noir. Etait-ce un présage?

Dès les premiers essais, disputés sous le soleil mais par une température loin d'être caniculaire,

des problèmes de revêtement sont apparus en divers endroits, notamment à la sortie de la chicane Bourgoignie qui ralentit les motos avant qu'elles ne dévalent la dernière descente vers la Porte de Mons. Le tarmac fraîchement posé se désagrège.

Finalement, il est décidé de ne plus emprunter cette chicane pour les secondes séances d'essais et pour les courses. Les temps au tour sont améliorés d'une dizaine de secondes. Plusieurs concurrents, inquiets des conséquences d'une chute éventuelle dans la descente, préfèrent déclarer forfaits et plient bagages

Le dimanche, la météo est conforme aux prévisions. Le ciel est assez chargé. Les trois premières courses se disputent sur sol sec. Le ciel se couvre de plus en plus au moment du départ du Probike de 3 heures. Une pluie fine fait son apparition au cours de la 2ème heure, puis se renforce dans la dernière heure. Peu avant le baisser du drapeau à damier, les motos repassent au ralenti et les pilotes font des signes vers les stands. Il a dû se passer quelque chose de grave. Puis le directeur de course abaisse le drapeau à damiers devant la Yamaha de Golden Bike qui est pointée en tête à ce moment. On apprend que la 7 a chuté dans la descente, dans une courbe qui se prend à plus de 240 km/h. C'est Albert Aerts qui était au guidon. Les services de secours passent de longues minutes à stabiliser son état avant de pouvoir l'évacuer en ambulance.

Le temps que les médecins et les dispositifs de sécurité soient remis en place, le départ des 250cc & 125cc est donné avec près d'une heure de retard. Puis ce sont les Monobikes 650 qui prennent possession de la piste. Mais, très vite, la pluie refait son apparition et plusieurs pilotes rentrent prématurément au stand. On attend une accalmie avant de laisser monter en piste les Laverda.

Lorsque la pluie a presque cessé, une inspection du circuit a lieu. De nombreuses coulées d'eau rendent l'adhérence très problématique en de nombreux endroits. Finalement, la direction de course, en concertation avec les organisateurs et les représentants des pilotes, décide de mettre fin au programme et de supprimer les quatre dernières courses prévues (Laverda, Yamaha, Supersport et la 2ème manche des Sidecars). Entretemps, on apprend qu'Albert Aerts est décédé.

Cet accident mortel remet cruellement en avant la problématique de la sécurité des courses de vitesse dans les championnats de Belgique. Dans les discussions, les avis les plus divers sont émis. Certains estiment que le risque d'accident, tant qu'il n'implique que le coureur, fait partie intégrante de ce sport. D'autres pensent que les circuits ne sont plus adaptés aux hypersports actuelles el que la puissance des motos acceptées en course devrait être limitée.

Cela avait été la politique mise en place par la FMB qui avait limité la cylindrée à 750cc dans les championnats de Belgique, et même à 600cc pour les Juniors. Mais devant le succès rencontré par les courses d'endurance mises sur pied par le MET à Zolder, la FMB avait dû faire marche arrière et avait lancé les Probikes. Enfin, certains pensent que seuls les circuits spécifiquement conçus pour les courses de vitesse peuvent encore accepter des compétitions ouvertes à de telles machines. C'est ce qu'a décidé l'hiver dernier la FMB qui, dès 2006, n'autorisera plus de courses pour les 600cc et plus sur des circuits qui ne soient pas au moins semi-permanents.

Mais ces circuits n'attirent pas le public. Il suffitde comparer le nombre d'entrées payantes enregistré à Francorchamps lors des Spring Races à celui, plus de 3 fois supérieur, comptabilisé à Erpe-Mere. La différence du montant réclamé à l'entrée n'explique pas tout. Pour les spectateurs, la convivialité des petits circuits tracés dans les zonings est largement supérieur à ce qu'il rencontre à Francorchamps par exemple.

A défaut de trouver des sponsors, ce seront les coureurs qui devront mettre la main au portefeuille.

Et, faute de circuit en Belgique, il faudra allonger les déplacements et se tourner vers des tracés à l'étranger.


Les vainqueurs de la journée ont été Jonathan Boussifet (Série 125cc), Jean-François Cabu (Monobikes 450cc), Patrick Hanquet – Rodrigue Dury (Side-cars), François Snickers-Luc Snickers (Probike Freebike), Marc Deville – Patric Orban (Probike 600), David Drieghe (250cc) et l’Anglais John Nigel (125cc).

  

Voici une sélection  de nos photos.

Pour les visionner, cliquez sur les vignettes ci-dessus.


Hier is een selectie van onze foto's

Klik op de thumbnails hierboven om ze te bekijken


Here is a selection of our photos

To view them, click on the thumbnails above