Au risque de nuire au succès populaire de son épreuve, le Club de Mettet avait courageusement annoncé, via la presse, le désistement des équipages officiels Honda, notamment celui de Léon-Chemarin pour les 1000 km le 3 septembre 1978.

Si le spectacle perdait ainsi un peu de son intérêt, il n'en était pas de même du suspense.

Face à certains animateurs réguliers du championnat d'endurance, dont Buytaert-Chaltin, Peyré-Maingret et Cowie-Toleman, des pilotes de vitesse espéraient bien avoir leur mot à dire pour la victoire malgré la fragilité de leur mécanique.

C'est d'ailleurs Didier de Radiguès – Guy Cooremans, au guidon d'une Yamaha 750 TZ qui étaient les détenteurs de la "pole-position". Et c'est encore Didier de Radiguès qui prenait le commandement dès le début de l'épreuve, conservant cette position pendant plus de trois heures, avant d'abandonner sur bris de cadre.

Les Anglais John Cowie – Bernie Toleman reprenaient le flambeau et remportaient l'épreuve sans que Jack Buytaert – Philippe Chaltin, victimes d'ennuis électriques, ne puissent réellement les inquiéter.

Roger Kockelmann – Olivier Liégeois, victimes d'un embrayage récalcitrant terminent néanmoins à une belle cinquième place.

Marc Soulet – François Exelmans se classent septièmes et René Delaby – Patrick Fierens huitièmes .

Les abandons ont été assez nombreux, mais la fiabilité des machines d'endurance s'est à nouveau révélée plus payante que la vélocité des motos de vitesse pure.

Version moderne de la fable "Le lièvre et la tortue '' !

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